Ou seront nos élus winglois le 08 mars 2010???
La caravane va arriver dans le Nord/Pas-de-Calais : l’autobus se déplacera du 8 au 13 mars, avant d’aller en Belgique. Pour plus de détail, Itinéraire
Première étape : le 8 mars dans la région de Lens-Hénin
Le 15 mars, fin de la trêve hivernale ; des milliers de locataires peuvent être expulsés de leur logement dès le 16 mars.
Cette pratique moyenâgeuse va frapper durement, notamment les plus modestes.
Le 15 mars, qui marque la fin de la trêve hivernale et le retour des expulsions, risque cette année d’être dramatique pour un nombre croissant de personnes. Avec la crise, la montée du chômage et les effets de la loi Boutin – qui a réduit par trois les délais d’expulsion – davantage de locataires sont menacés, alors que les loyers et les charges ont partout atteint des niveaux historiques. Demain l’huissier peut frapper à n’importe quelle porte, locataire, accédant, occupant précaire …
La flambée des loyers, de l’immobilier, et des charges, y compris en HLM, conjuguées à la baisse des revenus, a rendu difficile voire impossible l’accès à un logement stable pour les familles populaires, les salariés modestes, les jeunes, les précaires, les personnes vulnérables.
La cherté du logement réduit le pouvoir d’achat des ménages, voire les précarise. L’offre de logements à loyer abordable est très nettement insuffisante. Les formes d’habitat précaire se développent, les marchands de sommeil s’enrichissent, la crise du logement s’étend.
En 2010, le budget de l’Etat en faveur du logement social est en baisse. Le gouvernement ne tient pas ses engagements. De nombreuses familles sont expulsées sur autorisation de certaines Préfectures, alors qu’elles doivent les reloger en vertu de la loi DALO (droit au logement opposable de 2007). La loi Boutin a encore restreint les droits des locataires (entorses au droit au maintien dans les lieux), tandis que les nouvelles « Conventions d’utilité sociale » organisent la marchandisation du parc HLM.
La nouvelle « Garantie des risques locatifs », vantée par le gouvernement, ne s’accompagne d’aucune mesure en faveur d’un encadrement des loyers et ne s’attaque donc pas au cœur du problème. Rien n’est fait pour encadrer le marché, décourager la spéculation et la vacance des logements, et faire reculer la crise du logement.
Signataires : CNL, CSF, DAL, AC !, ACDL, ADVOCACY, AIH, AITEC, ANECR, APEIS, ATTAC, Bagagérue, Caravane Solidaire, CAL, FSU, Jeudi Noir, HIC, LDH, Union Syndicale Solidaires, SNES, Stop Précarité, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature…
Avec le soutien de : Les Alternatifs, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Nouveau Parti Anticapitaliste, PCF, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Les Verts…
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Pour avoir une idée de ce qu’est l’autobus :
http://www.droitaulogement.org/La-Caravane-des-mal-loges-a-Lyon.html
pour des articles sur le résel :
http://www.droitaulogement.org/spip.php?page=recherche&recherche=resel
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A l’initiative de la CNL, de la CSF et du DAL, 20 organisations unissent leurs efforts pour lancer un réseau national de vigilance et de mobilisation contre les expulsions de logement ; la dernière ministre du Logement Christine Boutin promettait qu’il n’y aurait plus d’expulsion sans relogement préalable. Aujourd’hui, cette règle n’est déjà plus respectée.
En pleine crise économique et sociale, avec la flambée des loyers et des charges, la baisse des aides au logement, la précarisation de l’emploi et la hausse du chômage (640.000 chômeurs de plus en 2009 d’après les prévisions de l’Unedic), davantage de personnes vont être fragilisées. Environ 500.000 familles sont déjà en situation d’impayé. Dans les mois qui viennent, si les pouvoirs publics ne réagissent pas, nous assisterons à une augmentation massive des expulsions.
Parce que l’expulsion est une violence sociale et une injustice indigne de notre République, des citoyens ont décidé de se mobiliser pour s’opposer activement, dans toute la France, à cette pratique d’un autre âge.
Le Réseau s’est construit à la suite de la manifestation du 15 mars contre les expulsions, et se place en complémentarité des autres initiatives menées sur cette question. Il appelle à des mobilisations pour agir localement à toutes les étapes de l’expulsion, avant, pendant et après, avec les personnes menacées, et ceux qui les entourent.
http://www.stopauxexpulsions.org/..
A Méricourt comme à Wingles et partout ailleurs, refusons l'expulsion des logements sous pretexte que l'argent est prioritaire...Parce qu'un toit c'est un droit...NOn aux expulsion..un toit pour tous et nos élus doivent montrer le chemin et l'exemple!!!